Comprendre le Collagène : Définition et rôle, on vous explique tout

Comprendre le Collagène : Définition et rôle, on vous explique tout

Guide pour choisir son collagène Vous lisez Comprendre le Collagène : Définition et rôle, on vous explique tout 5 minutes Suivant Les avantages du collagène associé à votre routine sportive

Qu'est-ce que le collagène et quels en sont les bienfaits pour notre organisme ?

De plus en plus utilisé en médecine esthétique, le collagène fait partie intégrante de notre corps, en tant que composant majeur des tissus conjonctifs. On lui prête notamment des vertus anti-âge et des propriétés de régénération cellulaire. Mais qu'en est-il vraiment ? Comment profiter des bienfaits du collagène ? Faisons le point !

Définition du collagène

Le collagène est un constituant de notre peau, mais également de nos os, tendons, cartilage et organes internes. Il possède une structure complexe en triple hélice, composée de fibres et de fibrilles, elles-mêmes composées de petites briques élémentaires organiques que l’on appelle les acides aminés.

Cette configuration confère au collagène une flexibilité à toute épreuve et une forte capacité d'adaptation. En fonction du tissu considéré, les fibres de collagène peuvent avoir une configuration parallèle et très resserrée, ou au contraire une structure moins dense, par exemple dans le cas des viscères.

Le rôle du collagène dans notre organisme

En un mot : structure ! Synthétisé par des cellules spécialisées "les fibroblastes", le collagène est LA protéine structurale par excellence. Elle est d'ailleurs la principale protéine constitutive de la matrice extracellulaire, un vaste réseau qui connecte nos cellules et les protège. Ainsi, le collagène garantit la résistance mécanique, la cohésion et l’élasticité de la plupart de nos tissus.

C’est une protéine fortement impliquée dans de nombreux phénomènes physiologiques.

Pourquoi la production de collagène diminue dans l'organisme ?

Notre production naturelle de collagène décline lentement - à hauteur de 1 à 2 % par an à partir de 25 ans. Les facteurs déclencheurs sont à la fois internes et externes :

  • Facteurs internes : les fibroblastes, qui produisent le collagène, voient leur activité diminuer avec l'âge. Les enzymes responsables de sa dégradation, elles, deviennent au contraire plus actives avec la vieillesse. 
  • Facteurs externes : exposition aux UV, stress oxydatifs, tabac ou encore la consommation excessive de sucre qui fragilise les fibres de collagène.

Les conséquences ? Elles sont nombreuses :

  • La peau étant composée à 28% de protéines, une perte de collagène ne peut pas passer inaperçue. La peau perd sa capacité d’hydratation naturelle. Elle devient moins pulpée et plus terne ;
  • En tant que protéine structurale majeure, une carence en collagène entraîne un relâchement de la peau ;
  • La peau perd en élasticité et en résistance, devient vulnérable et moins résiliente.

Il est admis que le vieillissement cutané est largement dû aux facteurs extérieurs, autrement dit à nos habitudes de vie. Cela signifie que vous pouvez avoir une influence directe sur ce phénomène et le ralentir !

Les différents types de collagène

Il en existerait plus de 28 types ! Cela dit, la majeure partie du collagène humain peut être regroupé en 3 catégories :

  • Collagène de type I : aussi appelé collagène endogène, il est le collagène le plus abondant dans notre corps : il ne constitue pas moins de 90% du collagène chez tous les vertébrés ! Principalement localisé dans les tissus conjonctifs, on en trouve également dans la cornée, les dents et les organes internes.
  • Collagène de type II : principal composant du cartilage, c’est un vrai coussin qui absorbe et amortit les chocs du quotidien. Grâce à ce type de collagène, les articulations bougent tout en douceur, et surtout sans douleur !
  • Collagène de type III : présent dans la peau, les vaisseaux sanguins et les muscles, il agit de concert avec le collagène de type I dans son rôle d’échafaudage ! Mais pas que : il est également impliqué dans le processus de cicatrisation.

Les sources alimentaires de collagène

On ne le répètera jamais assez : la santé est dans votre assiette ! Mais que peut-on manger pour bénéficier des bienfaits du collagène ?

Protéines animales  

  • Les composants animaux annexes comme les os, les tendons, les ligaments, la peau ou les membranes des œufs sont particulièrement riches en collagène. Ils peuvent être cuisinés en bouillon ;

Protéines végétales  

  • Les agrumes, baies, poivrons rouges et verts, et les légumes crucifères (brocoli, chou-fleur, chou) sont riches en vitamine C, nutriment clef de la synthèse du collagène ;
  • Les germes de blé, asperges, champignons, et les légumineuses sont riches en proline. Les graines de sésame, de chia, ou encore les haricots, eux, contiennent de la glycine.

 

Suppléments de collagène

La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des supplémentations, véritables trésors nutritionnels concentrés sous une forme facile à consommer. Dans le cas du collagène, celui-ci peut être consommé sous forme de boissons au collagène ou de collagène marin en poudre.

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